Vers la tenue prochaine d’assises nationales sur la santé

Le gouvernement compte organiser des Assises nationales sur la santé en vue de procéder à une évaluation approfondie du secteur et d’œuvrer pour trouver des solutions durables et applicables sur le terrain. L’annonce a été faite par le premier ministre, ministre des finances Mr. Aïmene Benabderrahmane, lors du débat sur le plan d’action du gouvernement (PAG).
Ce rendez-vous sera un tournant décisif pour tout le système de santé national. « Notre objectif sera d’entamer une réforme profonde et globale basée principalement sur la révision de la carte sanitaire à travers l’adoption de nouvelles normes qui prennent en compte les besoins réels de chaque région, sur la base d’un diagnostic précis et de données objectives », a-t-il répondu aux préoccupations et aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Il sera donc procédé au remaniement de la carte sanitaire à travers l’adhésion à de nouvelles règles qui prennent en compte les exigences spécifiques qui correspondent à chaque région. A travers cette démarche, le gouvernement veut mettre en place « une feuille de route équilibrée menant à un système de santé qui répond aux aspirations des citoyens pour une couverture sanitaire conforme aux normes internationales, avec la participation de tous les acteurs du secteur ».
Au cours de son intervention, le premier ministre a annoncé la levée du gel des projets de réalisation des établissements hospitaliers et des établissements de santé de proximité surtout ceux destinés aux régions éloignées et pour le Grand sud. Il a également fait savoir que son Gouvernement s’est fixé l’objectif de moderniser le secteur de la santé, et expressément celui de la gestion du système sanitaire basé sur la planification et l’introduction des systèmes d’information et de tous les systèmes de contrôle et de gestion financière qu’il incombe. Et comme à son accoutumée, le premier ministre n’a pas omis de saluer les efforts des praticiens de la santé durant cette crise sanitaire.
Fatma HadjOukari