Formation médicale: le ministère de l’enseignement supérieur se lance dans la refonte des programmes

Tout le monde s’accorde à dire que la formation médicale en Algérie ne répond pas aux besoins actuels en soins de la population et aux exigences de la médecine moderne. Après une longue période de réflexion, le ministère de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique en concertation avec les acteurs concernés a annoncé la refonte des études en médecine.
Dans un communiqué, le ministère a rappelé que les études en médecine sont réglementées jusque-là par des textes réglementaires anciens n’ont pas connu de mise à jour depuis plusieurs années. « L’évolution et les changements dans les programmes d’enseignement dans la filière médecine dans le monde impose une réflexion profonde sur le contenu enseigné aux étudiants », lit-on sur le même document
Cette refonte sera entamée d’une manière progressive et a commencé par concerner le premier cycle des études de médecine (PCEM) de trois ans.
Il sera question d’introduire de nouveaux modules relevant de la science humaine, de langues étrangères ainsi qu’une formation paramédicale. Elle sera entamée dès la rentrée 2021-2022 par le deuxième cycle ou DCEM.
la refonte des études de médecine a consisté, outre la définition d’objectives claires dans l’enseignement théorique, en un renforcement conséquent et solide des stages pratiques, avec mise en place d’un carnet de l’étudiant, qui permettra le suivi et la validation de l’apprentissage de compétences médicales par des pédagogues et des praticiens.
Au cours de leur cursus, les étudiants suivront deux cycles de trois ans pour chacun et une année en internat, soit un total de sept années d’études. Pour le ministère de la Santé, le dossier de la réforme des études de médecine est une nécessité au vu des exigences de la médecine moderne avec tous les progrès qu’a connus le domaine médical dans le monde entier.
Fatma Hadj Oukari