Le Pr Réda Djidjik, spécialiste en immunologie : « le vaccin est le seul moyen d’éviter une autre vague »

Le Pr Réda Djidjik, chef de service d’immunologie au CHU de Beni Messous a mis en garde contre les conséquences d’une quatrième vague si les citoyens continuent de refuser les vaccins. Le spécialiste a affirmé que les personnes qui refusent la vaccination n’ont aucun argument puisque tous les vaccins achetés par l’Algérie sont efficaces et ils ne présentent aucune complication. « Aujourd’hui, plusieurs pays ont relevé le défi de vacciner plus 80% de leur population et ils sont en train de revenir peu à peu à la vie normale et ils n’ont pas vécu une situation de pression comme c’était le cas en Algérie durant la troisième vague où nous avons été dépassé par le nombre de malades », a-t-il dit.
Selon lui, la vaccination est la seule voie pour se protéger et protéger son entourage. Le but de la communauté scientifique sera d’éviter les formes graves de la maladie et de réduire le nombre de malades dans les services de réanimation et moins de pression sur l’oxygène et autres médicaments utilisés dans le protocole de traitement.
Le Pr.Djidjik a fait savoir que les quantités de vaccins sont suffisantes pour vacciner toutes les personnes concernées. Atteindre les objectifs tracés par les autorités dépendra de l’implication des citoyens et de la conscience de toute la société.
« On peut atteindre 80% de la population avant la fin de l’année mais seulement avec l’implication de toutes les parties prenantes.
On doit comprendre que les dangers d’une recrudescence des cas sont toujours là », a-t-il ajouté. Interrogé sur la vaccination des enfants de moins de 18 ans, le Pr. Djidjik a rappelé que le dossier est toujours sur la table du comité scientifique du suivi de la pandémie du coronavirus. Lors de sa dernière réunion, les membres du comité, en présence de plusieurs spécialistes, ont estimé qu’il faut d’abord vacciner les adultes et atteindre l’objectif de 70 à 80% de personnes concernées et vacciner les enfants de moins de 18 ans.
Fatma HadjOukari