Vaccin anti-paludisme recommandé par l’OMS : Un grand pas en avant
L’événement est historique puisqu’il s’agit d’un premier vaccin efficace contre la maladie parasitaire et qui s’est développée en Afrique. L’organisation mondiale de la santé (OMS) vient de donner son accord pour la commercialisation du premier vaccin contre le paludisme (malaria) chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans les zones à risque.
Il faut rappeler que cette maladie touche plus 200 millions chaque année avec plus de 400.000 personnes dont 94 % des cas sont enregistrés en Afrique, 67 % d’enfants de moins de 5 ans.
Après plus de trente ans de recherche, voici un vaccin qui pourrait sauver des milliers de vies humaines. Depuis le 6 octobre, l’OMS a recommandé le vaccin contre la malaria qui est la fierté de la «Pharma Valley» avec
La contribution des scientifiques africains qui prévoit une production de 15 millions de doses à horizon 2028.
Ce que nous savons d’après le programme pilote :
Il y a deux ans, l’OMS et ses partenaires ont lancé un programme pilote pour déployer ce vaccin au Ghana, au Kenya et au Malawi. Selon l’OMS, ce programme pilote a permis d’apprendre :
-Que le vaccin RTS,S est sûr et réduit de manière significative le paludisme grave potentiellement mortel.
-Qu’il peut être administré dans les dispensaires pour enfants par les ministères de la Santé et atteindre facilement les enfants à des niveaux de couverture élevés .
-Que la demande communautaire pour ce vaccin est forte .
-Qu’il a une large portée auprès des enfants – y compris les plus vulnérables qui n’utilisent peut-être pas de moustiquaire, élargissant ainsi l’accès aux mesures préventives aux enfants à risque.
Selon le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus :
Le vaccin anti malaria paludisme constitue une avancée majeure dans les efforts de la lutte contre cette maladie infectieuse.
Il a rappelé que la recommandation de l’OMS est motivée par les résultats d’un programme pilote en cours, au Ghana, au Kenya et au Malawi avec 2,3 millions de doses administrées aux enfants de ces trois pays.
Les résultats montrent qu’il « réduit le paludisme sous sa forme grave de 30 % ». Il est a noté que l’organisation onusienne et ses partenaires ont lancé un programme pilote pour déployer ce vaccin au Ghana, au Kenya et au Malawi. Les résultats des essais ont démontré que le vaccin RTS,S est sûre et qu’il réduit de manière significative les formes graves de l’infection potentiellement mortelle.
Fatma HadjOukari