Industrie pharmaceutique : 1351 dossiers traités par comité économique intersectoriel
Le comité économique intersectoriel des médicaments a procédé au traitement de 1351 dossiers dont 1040 produits fabriqués localement et 297 produits importés depuis son installation en janvier dernier. Le chiffre a été annoncé par le ministre de l’industrie pharmaceutique le Dr Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed lors une réunion de travail et de coordination avec les membres du comité économique intersectoriel des médicaments qui regroupe, en plus des représentants du ministère de l’industrie pharmaceutique, ceux du ministère de santé, des finances, du travail et de la sécurité sociale et du commerce, au côté des représentants de la pharmacie centrale des hôpitaux, et de l’agence nationale des produits pharmaceutiques et caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés.
Selon lui, le secteur a orienté sa stratégie vers les produits à forte valeur ajoutée. Il a fait savoir que 37 médicaments importés sont passés à la production locale constituant une substitution directe à l’importation et 16 premiers biosimilaires ont été enregistrés. Ce qui a permis de générer pour ces seuls produits une économie de près de 100 millions de dollars.
L’enregistrement des médicaments génériques avec 34 produits pharmaceutiques hospitaliers et 27 médicaments biosimilaires dans le but de pallier aux situations monopolistiques en favorisant la concurrence pour la baisse des prix.
La réunion a été l’occasion pour Dr. Benbahmed de donner quelques orientations concernant la nouvelle procédure de fixation de prix et de trouver un équilibre entre le développement de l’industrie pharmaceutique nationale et la régulation budgétaire et de maîtriser les dépenses des caisses de la sécurité sociale toute cette démarche et de satisfaire le besoin national.
Il a enfin fait savoir que toutes ces économies réalisées a travers les différents mécanismes seront réaffectés pour l’acquisition des produits innovants, notamment pour les maladies rares et l’oncologie.
Fatma HadjOukari