La levée du confinement sanitaire : Poursuivre l’application des gestes barrières préconisée

La levée du confinement sanitaire, appliquée ces derniers mois dans 23 wilayas du pays, entre en vigueur à partir de ce mercredi 20 octobre pour une durée de 21 jours. Cette décision annoncée lundi dernier ne doit pas être synonyme de l’abandon des mesures de protection et de prévention contre le coronavirus. Plusieurs spécialistes appellent à éviter le relâchement et poursuivre l’application des gestes barrières.
Le Dr Mohamed Yousfi, Chef de service des maladies infectieuses Hôpital de Boufarik (Blida), a indiqué lors de son passage sur l’émission « Ce matin », diffusée par l’ENTV, que la levée du confinement sanitaire ne signifie pas une sortie définitive des répercussions de la pandémie ou son élimination définitive, comme c’est le cas dans le monde.
Pour le Dr Yousfi, la prudence doit être de mise, avant d’appeler « à continuer à respecter les mesures préventives pour revenir à une vie normale, d’autant plus que seulement 20% des citoyens ont reçu deux doses du vaccin, car la campagne de de vaccination n’a pas connu le rythme et le dynamisme souhaités jusqu’à présent ».
Le praticien a appelé les citoyens à se faire vacciner massivement afin d’atteindre une immunité collective là où le virus s’affaiblit et peut être facilement contrôlé.
Le praticien a affirmé qu’atteindre un taux de 80% ou plus de la vaccination de la population, permet aux citoyens de vivre leur vie de manière normale.
« Plus nous nous rapprochons du plus grand pourcentage de vaccination, plus nous nous éloignons des procédures et mesures strictes qui restreignent les déplacements, puisque la vaccination a permis d’éradiquer il y a un siècle et demi des maladies mortelles, ce qui permet de contrôler de nombreuses maladies infectieuses, comme la grippe saisonnière et les hépatites virales », a-t-il indiqué.
Il a affirmé que d’autant plus que le vaccin est actuellement disponible et fabriqué localement, la vaccination permettra de freiner la propagation du virus, de contrôler la situation épidémiologique, et de ne pas arriver aux cas qui nécessitent la réanimation et les cas critiques, ce qui constitue une immunité complète contre le virus.
Karim Yahyaoui