Le ministère de la Santé envisage d’augmenter le nombre de postes de spécialisation
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a indiqué ce jeudi que des discussions sont en cours avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en vue d’augmenter le nombre de postes de recrutement lors des concours de spécialisation. Intervenant lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée dans la wilaya de Batna, le ministre a indiqué que l’ouverture de postes concerne notamment les spécialités dont le secteur enregistre une rareté en termes de médecins spécialisés dont la gynécologie, l’anesthésie et la radiologie.
« Dans plusieurs wilayas du pays, il y a des spécialités qui n’existent pas, et nous travaillons avec le ministre l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui assure le résidanat de médecins pour préserver certaines spécialités très demandées telles que les gynécologues, les radiologues et les anesthésistes », a-t-il déclaré.
Le Pr Benbouzid estime que cette démarche vise à encourager les médecins spécialistes à rester dans le secteur public, estimant que la majorité préfère aller vers le privé notamment les professionnels spécialisés dans la radiologie.
Il a affirmé, par ailleurs, que concernant les régions des Haut-plateaux et le Sud du pays, les médecins ayant des années d’expérience après avoir terminé leurs études sont autorisés à se spécialiser sans passer par un concours.
« Après la spécialisation, Ces médecins peuvent obtenir un certificat de spécialisation, à condition que la personne concernée ait pratiqué pendant une période d’au moins six ans dans les régions des Haut-plateaux et le Sud du pays », a-t-il expliqué.
Concernant les prochaines Assises nationales de la santé prévues pour le mois de décembre 2021, le Pr Benbouzid a affirmé que ce rendez-vous constitue une occasion pour les professionnels du secteur de fait part de leurs préoccupations qui seront soumises au Président de la République en vue de les examiner, en ce qui concerne notamment leur situation professionnelle et leurs salaires.Karim Yahyaoui