Disponibilité des médicaments : des réunion périodique pour signaler les ruptures
L’observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques a tenu sa réunion périodique ordinaire hier jeudi en présence des cadres du ministère de l’industrie pharmaceutique, du Président du comités des experts cliniciens, des spécialistes en oncologie, en hématologie et en oncopédiatrie, au côté de représentants de l’agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) ainsi que les organismes, les associations et les syndicats des producteurs, des distributeurs, des pharmaciens et des médecins.
Présidée par le Dr Redha Belkacemi , président de l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, la réunion a été consacrée essentiellement à l’étude de la disponibilité des médicaments utilisés dans la prise en charge des cancers, selon un communiqué du ministère.
Dans son discours, le responsable a évoqué les mesures prises par le ministère de l’industrie pharmaceutique, en vue d’assurer la disponibilité et l’approvisionnement continu des médicaments d’oncologie.
Selon lui, malgré tous ces efforts, la rupture persiste pour certains médicaments en raison des difficultés d’approvisionnement dues essentiellement aux conséquences de la pandémie notamment l’arrêt de certaines usines de matières premières et les problématiques de transport engendrant des retards de livraison.
Il a été décidé, dans le cadre du suivi, d’augmenter les fréquences des réunions et d’inscrire à l’ordre du jour de chaque séance de l’observatoire l’examen de la disponibilité de ces médicaments , de même qu’il est demandé aux experts cliniciens ainsi qu’à tous les membres des associations, des syndicats et des ordres représentés au sein de l’observatoire de signaler toute tension ou rupture d’approvisionnement directement à l’observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques.
Le but de cette démarche est d’anticiper toute tension d’approvisionnement et garantir une disponibilité continue notamment pour les médicaments essentiels.
Fatma HadjOukari