Cancer de la prostate: Un tueur invisible

Le cancer de la prostate est parmi les premiers cancers en Algérie. Selon les dernières données disponibles de l’Organisation mondiale de la santé, le cancer enregistré 21% des causes de décès en Algérie et un tiers des décès. Les cancers urologiques, notamment de la vessie et de la prostate, sont en nette augmentation en Algérie.
Lors d’une journée d’information et de sensibilisation organisée par le laboratoire Frater-Razes et l’association médecin Jazair à l’occasion du bleu consacré aux cancers masculin, Dr Nazim Gherabi spécialiste en urologie fait savoir que le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes a partir de l’âge de 50 ans et dans cas rare à partir de 45 ans.
Selon lui, un homme sur 8 risque de développer ce cancer dans sa vie. Ce cancer évolue très lentement sans aucun signe d’alerte jusqu’à à son stade métastasique d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce. Qualifié de tueur invisible, son évolution peut être stoppée s’il est détecté au stade localisé.
Malgré que cancer de la prostate est sous diagnostiqué mais en terme prise en charge l’Algérie a enregistré une évolution considérable sur ces dernières années.
Le spécialiste a par ailleurs, mis l’accent sur la nécessite d’associer les médecin généraliste de proximité. Ces dernier doivent être former et sensibiliser sur risque de cette maladie. « il est tant de briser les tabous et de parler sur toutes les maladies qui touchent l’homme, » a-t-il dit.
Réduire l’incidence de cette maladie se fera à travers le lancement de campagnes de sensibilisation sur l’année en associant les médias et les associations.
Pour rappel, l’Algérie enregistre annuellement plus de 42.000 nouveaux cas d’affection des différents types de cancer dont 4000 cas de cancer de la prostate.
Dr. Gherabi a plaidé pour la mise en place d’une stratégie nationale de prise en charge de tout les types du cancer. Il a indiqué que les journées de sensibilisation et le dépistage précoce de ce type de cancer contribue à la prise en charge de cette maladie avant sa propagation.
Pour lui, il faut se donner le temps nécessaire pour expliquer au public l’importance de faire un diagnostic qui d’ailleurs ne coûte pas cher et d’éviter les complications et les traitement lourds. » au stade localisé de cette pathologie, le patient n’a pas besoin de faire la chimiothérapie puisque le traitement médicamenteux est suffisant », a-t-il expliqué.
Dr Gherabi a mis l’accent sur l’importance d’avoir des statistiques nationales de toutes les types du cancers. « ces chiffres vont nous aider à mettre en place des stratégies de prise en charge et de savoir la situation épidémiologique de ces cancers en Algérie et d’agir sur les facteurs de risque « ,a-t-il conclu.
Fatma HadjOukari