Cancer du poumon : 4.774 cas par an en Algérie

Avec plus de 4.774 cas par an, le cancer du poumon est le 3ème plus fréquent en Algérie et le plus fréquent chez les hommes. Le cancer du poumon est de mauvais pronostic et reste la première cause de décès par cancer en Algérie avec 4 333 décès en 2020. Le tabagisme est le principal facteur de risque de cancer du poumon, responsable de 9 cancers sur 10 chez les hommes (87%) et de 7 cancers sur 10 chez les femmes (70%).
Le tabagisme multiplie par 10 à 15 le risque de cancer du poumon par rapport à un non-fumeur. Le risque de développer un cancer pulmonaire augmente avec la quantité de tabac consommé mais surtout l’ancienneté de la consommation tabagique.
A l’occasion du Novembre Blanc, mois de sensibilisation au cancer du poumon, Roche Algérie s’engage auprès de la population générale, des patients et des associations de patients à travers une campagne 360° sous le slogan « Empêcher le tabac vous couper le souffle ».
La campagne Novembre Blanc de sensibilisation au cancer du poumon de Roche Algérie, se décline via un affichage mobile, par habillage des bus urbains, sensibilisant le grand public sur l’arrêt du tabac. Une campagne sur les réseaux sociaux sensibilise les fumeurs sur les idées reçues sur le tabac et ses méfaits et une vidéo retraçant le parcours du patient atteint d’un cancer du poumon en expliquant les barrières rencontrées pour une prise en charge optimale.
Roche Algérie s’engage aussi, durant ce mois de Novembre blanc, à continuer son programme de formation continue pour partager autour des avancées cliniques et de la médecine personnalisées dans la prise en charge thérapeutique des patients atteints de cancers du poumons à travers une rencontre scientifique impliquant les différentes spécialités pour parler de la nécessité du diagnostic précoce afin d’améliorer le pronostic de la maladie et des avancées thérapeutiques réalisées permettant une meilleure qualité de vie.
Le risque de cancer du poumon diminue régulièrement après l’arrêt du tabac. Il est divisé par deux entre 5 et 10 ans après l’arrêt du tabac, et au bout de 15 à 20 ans sans tabac, il est proche de celui d’une personne n’ayant jamais fumé.
Fatma HadjOukari