«Rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme » dixit Antoine Lavoisier chimiste de renom.
Obéissant à cette règle universelle émanant d’un éminent scientifique, des chercheurs de l’université du new Hampshire ont réussi au bout de moult expériences à démontrer que le venin produit par le gastéropode marin C. geographus provoque un choc hypoglycémique qui pourrait à l’avenir en faire un traitement antidiabétique à l’action plus rapide que l’insuline. Cette étude menée par le docteur Biswajit Gorai a permis d’identifier le venin de ce gastéropode qui abaisse plus rapidement le taux de sucre dans le sang que l’insuline humaine.
Cette étude qui a été publiée dans le site Proteins pourra dans un proche avenir améliorer d’une façon considérable le quotidien des diabétiques. Elle a permis de prouver a travers les multiples expériences effectuées que le venin de l’escargot conique a une séquence peptidique beaucoup plus courte que l’insuline qui est produite par le corps humain
Les interactions de ce venin ont été comparées avec le récepteur de l’insuline humaine. Il en est ressorti qu’il se lie mieux que l’hormone humaine. Le Dr. Biswajit Gorai qui est titulaire d’un doctorat en biologie a fait preuve de pondération en déclarant qu’il faudrait d’autres études pour étayer ses dires et encourager par la même occasion la conception de médicaments à action plus rapide que l’insuline.
Il a quand même révélé que les résultats enregistrés sont potentiellement utiles à la conception d’une insuline thérapeutique puissante à action rapide. Cette avancée dans la recherche permettra aux malades d’avoir un mode de vie semblable aux gens sains qui ne souffrent pas de cette maladie handicapante.
L’escargot conique redouté par les plongeurs à cause de son venin mortel pourrait devenir dans un avenir proche l’allié des diabétiques. Ce miracle a pu avoir lieu grâce aux recherches effectuées par le docteur Biswajit Gorai qui n’en est pas à sa première expérience. Il est l’auteur de beaucoup de travaux scientifiques concernant la biologie moléculaire.
Dr. Djamel eddine Selhab