Le SIDA, un fléau qu’il faut à tout prix annihiler
La journée mondiale du sida a eu lieu le mercredi 1erdécembre. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis la découverte de ce virus en 1983 qui fut d’ailleurs récompensée par l’octroi du prix Nobel de médecine en 2008. En dépit des efforts fournis par les chercheurs pour mettre fin à ce fléau, le SIDA affecte encore les populations et les pays les plus démunis. On parle de 34 millions de personnes vivant avec le SIDA.
En Algérie et selon les chiffres diffusés fin juin 2020 ,32000 personnes vivent avec le SIDA ce qui est relativement faible par rapport aux pays de l’Afrique subsaharienne ou on retrouve le plus grand nombre de malades.
En Algérie ,50% des malades sont de sexe féminin. Dans la majorité des cas, le virus a été transmis par voie sexuelle. L’âge des malades atteints se situe entre 25 et 30 ans.
Seule une petite minorité a été contaminée par le biais des seringues ou de transfusion sanguine. On citera le cas des hémophiles atteints accidentellement par ce virus.
Ce qui est remarquable, c’est que tous ces malades sont sous traitement grâce au plan du ministère de la santé qui relève le caractère ambitieux du plan national stratégique (PNS/IST/VIH/SIDA) mis en place pour la période 2020/2024.
C’est le cinquième du genre depuis l’instauration du premier plan en 2002. Le slogan adopté par le ministère est le suivant :
Pendant la période du COVID, assurer les soins et le traitement du virus est la responsabilité de tous.
Dès le début de l’épidémie, l’Algérie s’est impliquée dans la riposte de façon volontaire et durable à travers un engagement politique traduit par un financement conséquent.
Toutes les prestations médicales et le traitement anti -rétroviral sont gratuits et pris en charge par le ministère de la santé.
Ajoutez à cela l’application à la lettre des recommandations de l’ONUSIDA par l’instauration de ce plan de lutte contre le SIDA. En outre, l’Algérie a été officiellement ajoutée dans la liste des médicaments à base de DOLUTEGRAVIR destinés au traitement du VIH /SIDA depuis le 12/10/2024. Cela permettra de faire faire un saut qualitatif à la lutte contre le SIDA .
En attendant un traitement durable et efficace, l’Algérie comme tous les autres pays du monde devra vivre avec cette terrible évidence. Une bonne compréhension et l’instauration d’une hygiène saine permettra de diminuer de façon conséquente le nombre de malades infectés.