Absence de données sur la maladie du Parkinson
Le Parkinson est une maladie neuro-dégénérative chronique c’est-à-dire inexorablement elle va évoluer vers l’aggravation. Elle touche une structure de quelques millimètres située à la base du cerveau appelé « Substance Noire » et qui est composée de neurones dopaminergiques. Si cette substance baisse de 50 % les symptômes vont commencer à apparaître. Dans le monde, cette affection touche 1,6% de la population mondiale. En Algérie, en l’absence de données épidémiologiques, il est impossible de savoir le nombre de personnes souffrant de cette pathologie.
Le Pr Lamia Ali Pacha, chef de service de neurologie à l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger a regretté l’absence d’un registre national de la maladie du Parkinson, une lacune qui fout comblée évaluer cette affection et évaluer nos besoins pour faire les prévisions. Comme pour tout autre affection, le dépistage précoce est très important dans la prise en charge de la maladie où le malade à plus de chance d’améliorer son quotidien. La maladie se manifeste par un tremblement unilatéral assez régulier et par la rigidité qui ralentit certaines activités. « Dès que la personne ressent un ralentissement et perte d’aisance dans ce que la personne a l’habitude, il faut se présenter chez un neurologue », a-t-elle dit.
Sur les signes non moteurs, le Professeur a cité des troubles digestifs, hypersalivation, des troubles cognitifs comme les troubles de la mémoire et les troubles ta tension. Selon elle, la micrographie est un signe aussi de cette maladie qu’il faut consulter dans les plus brefs délais et dans 90 % des cas il s’agit de la maladie du Parkinson. Elle touche généralement les personnes âgées avec une prédominance masculine. Sur les facteurs de risques, le professeur a estimé qu’avant de parler des facteurs de risque il faut parler d’abord des mécanismes de maladie de Parkinson.
La maladie est causée par la diminution de la substance dopamine mais les scientifiques ne savent pas pourquoi elle touche une personne et pas une autre c’est pour cela qu’il n’y a pas un traitement curatif. « Ces dernières années on s’est rendu compte qu’il y a des facteurs qui peuvent déclencher la maladie par exemple l’exposition à certains pesticides. Depuis 2012, la maladie du Parkinson est classée en France comme une maladie professionnelle à cause de l’utilisation des produits chimiques utilisés en agriculture. Elle a fait savoir que l’évolution de cette maladie passe par quatre phases.
La phase une quand il y a la survenue des tremblements de et de rigidité, c’est l’étape où le malade consulte. La deuxième phase, lorsque le malade est sous traitement, il est relativement bien équilibré après la prise des traitements qui peuvent stabiliser son évolution. Une phase appelée « lune de miel » puisqu’elle il y a pas d’effets secondaires pour une période de 5 à 10 ans. La troisième phase, c’est la période d’échappement thérapeutique pour les médicaments avec des effets secondaires.
La dernière phase est le stade avancé ou finale. Les périodes de blocage qui deviennent de plus en plus fréquentes le malade ne répond plus au traitement et le malade a une démence parkinsonienne similaire à la démence d’Alzheimer avec des troubles mentaux des troubles de la mémoire du comportement, à ce stade le malade est alité. En plus du traitement médicamenteux, la kinésithérapie et la rééducation ont un rôle très important pour retarder l’évolution et éviter certaines complications comme la douleur et les crampes.
Fatmta Hadj-Oukari