Vaccination des enfants: le dossier est de nouveau sur la table du comité scientifique

La vaccination des enfants a fait couler beaucoup d’encre. Entre le pour et le contre la question divise la communauté scientifique. Cette réticence est motivée par le manque d’études scientifiques dans le mode. En Algérie, le comité scientifique du suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus ne s’est pas encore prononcé de vacciner ou non les enfants âgés entre 12 et 17 ans. Après la hausse des nouvelles contaminations et l’apparition du nouveau variant Omicron, la vaccination des enfants est la table du comité scientifique.
Selon le Dr Mohamed Melhag, chercheur en virologie s’interroge sur la manière de convaincre les parents d’accepter que leurs enfants soient vaccinés. « du moment que les adulte sont toujours réticents et nous n’avons pas atteint l’objectif de vaccination 50% de la population éligible », a-t-il dit.
Le nombre de contamination pamis les enfants est augmentation ce qui a poussé le ministère de l’éducation nationale d’avancer la date des vacances d’hiver d’une semaine. Les nouveaux variants constituent une réelle menace pour les enfants d’où la nécessité d’opter pour la vaccination. « on ne peut aller vers l’immunité collective sans la vaccination des enfants de plus de 12 ans donc il faut vacciner tout le monde » a-t-il affirmé.
Les vaccination des enfants a devisé la communauté scientifique certains disent le nombre de nouvelle contamination ne dépasse pas les 1% d’où leur réticence.
D’autres attendent les résultats des études sur l’efficacité des vaccins sur les enfants. « A mon avis même si le taux ne dépasse pas 1%, on doit aller vers la vaccination des enfants et on va attendre la décision du comité scientifique « , a-t-il expliqué.
Avec ces 13 millions de dose, l’Algérie a les capacités de vacciner toute la population éligible. Pour les autorités la priorité des priorités sera de vacciner les adultes qui sont plus exposés aux risques de développer des complications notamment ceux atteint de maladies chroniques et les personnes âgées. Avec 27% de la population vaccinées, l’Algérie est très loin d’atteindre l’immunité collective. Sur la troisième dose, le spécialiste a rappelé que les études sont en cours pour aller ou non vers cette option. Il a également regretté le manque d’engouement des praticiens de la santé puisque le taux de la vaccination reste toujours faible. « il est temps de trouver des mécanismes pour augmenter ces chiffres », a-t-il ajouté.