Dispensation des médicaments et produits psychotropes: le SOS du CNOP
Un SOS a été lancé par le président du conseil de l’ordre des pharmaciens (CNOP). Lors s’une conférence de presse, organisée, aujourd’hui, au siège du conseil à Alger, Dr Noureddine Mettioui a saisi le au ministre de la santé afin de faire pression sur les directions de santé afin d’obliger les médecins qui exercent dans le secteur public de s’inscrire au tableau de l’ordre national des médecins. Selon lui, les pharmaciens hospitaliers qui sont en train de subir les persécutions et des pressions en matière de dispensation des médicaments et produits psychotropes.
Au cours de son intervention, le président s’est référé à plusieurs textes de loi qui réglementent l’exercice de la médecine et la pharmacie. Dans le décret exécutif 19-379 fixant les modalités de contrôle administratif, technique et de sécurité des substances et médicaments ayant des propriétés psychotropes qui stipule dans son article 19 l’identification du médecin prescripteur avec sa griffe, sa signature et le numéro de son inscription au conseil de déontologie médicale. Certains médecins prescripteurs de ces produits ne sont pas inscrits à l’ordre des médecins et le pharmacien hospitalier se trouve dans l’obligation de ne pas servir cette ordonnance. Dans l’article 204 du code déontologique, nul ne peut exercer la pharmacie et la médecine s’il n’est pas inscrit à l’ordre des médecins et l’ordre des pharmaciens.
Selon lui, les pharmaciens hospitaliers sont en train de subir des pressions et ils sont mis parfois devant le fait accompli puis puisque devons une urgence ils sont dans l’obligation de servir cette ordonnance. « L’ordre doit rappeler à l’ordre puisque l’exerce illégal de la médecine ou de la pharmacie est passible d’un emprisonnement de deux à cinq ans », a-t-il dit.
Dr Mettioui a appelé le président de l’ordre des médecins afin de faire pression sur ces praticiens qui ne sont inscrit sur son tableau.
Il a regretté le fait que les médecins ne prennent pas conscience de la gravité de cette situation et qui sont en train de transgresser la loi. Par ailleurs, le président du CNOP a proposé la création des directions indépendante de la pharmacie. « Nous comptons uniquement quatre directions de pharmacie au niveau de tout le territoire national et qui sont toutes basées à Alger et les autres dépendent d’une sous-direction au niveau des structures de santé publiques », a-t-il ajouté.
Le pharmacien hospitalier doit bénéficier d’un statut clair pour qu’ils exercent librement et indépendamment en tant service et ton sous l’autorité d’une autre direction et ce praticien doit récupérer sa place dans le système de santé. « Nous devons tous nous impliquer afin que ces médicaments soient gérés d’une façon réglementaire et que le patient ne soit pas pris en otage », a-t-il conclu.
Fatma Hadj-Oukari