Nouveau variant BA.2 : une nouvelle source d’inquiétude

Le nouveau variant BA.2 d’Omicron, un nouveau venu s’ajoute à la liste des nombreux variants du Covid-19. Il se propage comme une traînée de poudre dans plusieurs pays en Europe de l’ouest. Plusieurs indications laissent penser que ce variant est beaucoup plus contagieux que le variant Omicron. Le nouveau sous-variant a été détecté en novembre 2021 aux Philippines, des cas ont été recensés en Inde, en Afrique du Sud, aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et au Danemark, entre autres. Au Danemark et en Inde, par exemple, le nouveau variant est en train de remplacer le BA.1.

Au Danemark, il représente plus de 50% des contaminations. Il toucherait particulièrement les enfants et les personnes non vaccinées.  La communauté scientifique craint de voir ce sous variant prendre le dessus  sur le variant Omicron (BA.1). le BA.2 porte moins de mutations que BA.1Il est classé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) comme variant préoccupant.  Ce sous variant  présente beaucoup de similitudes est difficilement identifiable. La différence entre les deux réside dans la protéine Spike.   Cette dernière La protéine Spike est particulièrement surveillée puisqu’elle concentre les caractéristiques liées à la contagiosité et au déclenchement d’une réponse immunitaire.

Selon le Dr Mohamed Melhag, chercheur en virologie, les indicateurs préliminaires montrent qu’il n’y a pas de grande différence entre BA.1 et BA.2 face à toutes ces nouvelles menaces, l’Algérie a pris des mesures nécessaires  pour limiter la propagation et casser la chaîne de transmission de ces nouveaux variant qui sont connus par leur vitesse élevée de transmission en précédant à la fermeture des écoles et université et le gel de plusieurs manifestations économique, politiques et culturelles. Pour lui, la levée de ces mesures dépend de l’évolution de la situation épidémiologique. Selon lui, malgré que les spécialistes affirment que ces deux variants ne sont dangereux que le Delta, il reste toujours vigilant et le virus cache toujours des surprises.

Le spécialiste a invité la population à se faire vacciner en rappelant que les quantités de vaccin disponibles en quantité suffisante. Il a invité ceux qui ont déjà été  vacciné de se rapprocher des centres de vaccination afin de recevoir la troisième dose. En plus de la vaccination, le port du masque est obligatoire dans des endroits publics. « Nous ne cessons jamais de rappeler que la vaccination et le respect des mesures barrières sont les seuls moyens de se protéger contre le coronavirus et ses variants et de réduire le risque de décès et les formes graves de la maladie et d’arriver à une immunité collective»,a-t-il lancé. Selon lui, toutes les études ont démontré que plus de 80% des malades hospitalisés ne sont pas vaccinés. « Alors pourquoi nous continuons de refuser la vaccination qui demeure toujours une priorité pour sauver l’humanité de cette crise qui dure depuis plus de deux ans »,a-t-il conclu.

Fatma Hadj-Oukari