Portrait :Dr Mansouri El Hadia

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ainsi que votre parcours professionnel ?
Je m’appelle Mansouri El Hadia, née en 1987 dans une famille de parents enseignants. Après le baccalauréat, j’ai entamé des études de pharmacie à la faculté de Médecine d’Alger. J’ai obtenu mon premier diplôme de Docteur en pharmacie en 2009, puis 3ans plus tard un DEMS en Toxicologie, qui m’a permis d’exercer en tant qu’assistante de santé publique au Centre Nationale de Toxicologie puis en tant que Maitre Assistante, au sein Laboratoire Central de l’EHS Ait Idir, j’assure depuis des enseignements de spécialité au département Pharmacie de la Faculté de Médecine d’Alger, aujourd’hui Faculté de Pharmacie. J’ai ensuite démarré un Doctorat dans la même spécialité, sous la Direction du Professeur Reggabi Mohamed (Rabbi yarrahmou), que j’ai soutenu en 2020. Depuis, je suis passionnée pour le domaine de la santé publique, et plus précisément la santé environnementale, j’ai participé et initié plusieurs travaux pour le secteur de la santé en collaboration avec des différents partenaires sociaux et économiques. Promue au grade de Maitre de Conférence A, je suis affectée depuis Mars 2021 au service de Toxicologie du CHU Lamine Debaghine. Je n’ai pas rejoint ce poste puisqu’entre temps et depuis Décembre 202, j’ai été nommée sous-directrice à la Direction Générale de la Pharmacie et des Équipements de Santé au Ministère de la Santé.
Quel est l’impact réel sur la participation effective des femmes à la vie économique et leur accès en toute égalité au management des entreprises ?
Il est certain que la réduction de la disparité hommes-femmes dans le monde économique présente des avantages à plus d’un titre : Un plus fort coup de fouet à la croissance dans la mesure où les femmes apportent de nouvelles compétences au monde du travail, une augmentation de la productivité dans les situations où les disparités femmes–hommes se sont atténuées au fil du temps. Les bienfaits sont encore supérieurs si les obstacles à la participation des femmes sont levés durant les phases de développement etc…

Quels sont les conseils que vous donneriez aux femmes qui veulent entreprendre ?
Evidemment je les encourage, quel que soit le domaine qu’elles ont choisi pour le faire. Il faut oser et dépasser la pression sociale, croire en leurs capacités et se dire que même si c’est difficile au début, même si la réussite ne vient pas tout de suite, être persévérantes .
Quelles inquiétudes avez-vous pu ressentir lors de l’exercice de votre métier ?
Justement la crainte de ne pas assurer….
Que voudrez vous voir évoluer pour améliorer l’entrepreneuriat au féminin ?
Les mentalités vis-à-vis des femmes, que ce soit dans leur milieu familial ou sur leurs lieux de travail.

Quelles sont les femmes qui vous ont inspiré ?
Beaucoup si on compte celles qui ont eu le courage de se battre auprès de leurs frères hommes durant la guerre de libération, celles qui ont bataillé pour avoir le droit de s’instruire et d’accéder à des fonctions supérieures de l’état… des femmes d’affaires comme Madame Nadia Habes, et évidemment ma maman !!
Quelle est votre réalisation dans vous êtes le plus fière ?
Si on parle de réalisation proprement dite et personnelle, je dirais mon travail de recherche qui a concerné un domaine de santé publique, celui des perturbateurs endocriniens. Plus proche de nous, ma modeste contribution en tant que professionnel de santé dans la gestion de la pandémie covid19, ……