Université: accompagner l’USTHB pour un « positionnement » mondial

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique entend « accompagner » l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB, Alger) afin de se « positionner » à l’échelle mondiale, vu les potentialités dont elle dispose, a indiqué, lundi à Alger, le Secrétaire général du ministère, Noureddine Ghouali.
« Nous essayons d’accompagner cette université pour se positionner à l’échelle mondiale. Cela est inscrit dans notre plan d’actions d’autant qu’elle dispose des potentialités pour cela », a affirmé M. Ghouali à la presse, en marge de la cérémonie de promotion de 123 enseignants de l’USTHB aux rangs de Professeurs et de Maitres de Conférences, classe A (MCA).
Cet événement qui est organisé à l’occasion de la célébration du 48ème anniversaire de la création de cette université, est placé sous le slogan « 48 ans de contribution à l’indépendance du pays ».
Le même responsable a tenu à exprimer son satisfécit quant à « l’évolution importante et aux avancées significatives, tant au niveau de la formation que de la production scientifique » à l’actif de cette prestigieuse institution, laquelle, a-t-il souligné, est aujourd’hui « bien située aux niveaux maghrébin et africain ».
Tout en espérant davantage de « visibilité » à l’USTHB, M. Ghouali a considéré que l’hommage rendu aux enseignants à travers leurs promotions est une « occasion de les récompenser pour leurs efforts fournis après un long parcours ».
De son côté, le Recteur de l’Université, Djamel Eddine Akrectche, a relevé que la célébration de la date de création de celle-ci coïncide avec celle, toute proche, du 60ème anniversaire de l’indépendance, notant que l’USTHB « a toujours joué un rôle de locomotive dans la formation en sciences et en technologie, et ce, pour le développement du pays ».
Tout en qualifiant les nouvelles promotions de « renfort du rang magistral » pour cette Université, il a mis l’accent sur « la formation d’une élite à même de prendre en charge le développement des filières suscitées », avant de noter que la faculté d’informatique représente « le fer de lance » de cette renommée institution.
Il a rappelé, à cet égard, que celle-ci a formé des « compétences », dont un nombre évolue comme cadres à l’étranger, ce qui dénote de « la qualité de la formation », appelant à ce que le secteur socio-économique « puisse intégrer les sortants dans un environnement qui les encourage à s’exprimer et à se développer ».