Les anticancéreux enfin développés et fabriqués en Algérie

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique ,Dr Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed a supervisé, à l’inauguration d’une unité de production de médicaments anticancéreux .
Il s’agit de l’unité de production Profam, filiale du groupe privé algérien Biopharm. D’une capacité de 10 millions de comprimés par an, cette unité est « spécialisée dans le développement et la production en full process de médicaments anticancéreux, sous forme sèche », selon la même source.
S’exprimant à l’occasion, Dr Benbahmed a fait savoir que l’unités a été réalisées avec des compétences 100% algériennes, rappelant que l’importation des médicaments anticancéreux coûtait au Trésor public 600 millions USD/An, a-t-il détaillé.
La nouvelle unité dispose d’un « laboratoire de Contrôle-Qualité pour les analyses physico-chimiques et microbiologique ». Elle commence avec la fabrication de trois, avant de passer à neuf en cours de développement, selon le ministère de l’Industrie pharmaceutique.

L’entrée en production de Profam porte à « six le nombre d’unité de fabrication d’anticancéreux en Algérie (…), ce qui permettra de satisfaire les besoins du marché » et « assurer une disponibilité » et une « accessibilité continues de ces produits d’oncologie qui connaissaient une rupture au niveau des hôpitaux en raison notamment de la pandémie covid-19 »
En 2022, le groupe Biopharm ambitionne de « développer plus de 40 nouveaux produits dont 80 % issus d’un développement interne créant ainsi de la valeur ajoutée par l’augmentation du taux d’intégration des produits pharmaceutiques fabriqués localement », ajoute le ministère.
Rappelant que les médicaments anticancéreux avaient connu une rupture durant la pandémie Covid-19, il a affirmé que l’Algérie disposait actuellement de six (6) unités de production de médicaments anticancéreux avec l’entrée en production de celle de Réghaia.
