Université: batterie de mesures pour améliorer l’enseignement et la recherche
Le gouvernement a entamé un processus d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la gouvernance universitaire, souligne la Déclaration de politique générale du gouvernement, qui sera présentée, lundi, à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Ainsi, au titre de l’amélioration de la qualité de la formation universitaire, le document fait état de l’enregistrement de 399.290 nouveaux diplômés, dont 204.961 en licence, 151.578 en master, et 5.423 en doctorat, et l’ouverture de 480 offres de formation en licence, de 847 offres en master et de 5.666 places pédagogiques en doctorat.
Il cite, aussi, le renforcement des formations en sciences et technologies par l’ouverture de parcours d’ingénieur dans 4 filières du domaine Sciences et Technologie (pour les titulaires du baccalauréat technique mathématique).
Le document met, en outre, l’accent sur le renforcement du réseau des écoles nationales supérieures à travers l’ouverture des deux Ecoles nationales supérieures de Mathématiques et d’Intelligence artificielle, la création de deux Ecoles nationales supérieures d’agriculture saharienne, une Ecole normale supérieure des sourds muets et la création de l’Ecole nationale supérieure de Technologie et d’Ingénierie et l’Ecole nationale supérieure des Technologies avancées.
Au titre de l’amélioration de la qualité de la recherche scientifique, la Déclaration mentionne la mise en œuvre de 124 projets de recherche relatifs à la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la santé du citoyen, ainsi que le lancement d’un nouvel appel pour un programme de 150 projets.
Elle mentionne, également, le lancement de 3.159 projets de recherche-formation universitaire, et la mise en place de 54 équipes mixtes de recherche scientifique, 14 stations expérimentales et 108 nouveaux laboratoires de recherche, portant le nombre total à 1.661 laboratoires, dont 20 laboratoires d’excellence ayant le label « Tamayouz ».
En matière d’amélioration de la vie estudiantine, le document note la réception de 24.170 nouveaux lits, portant la capacité totale d’hébergement à 653.622 lits, l’augmentation du nombre des repas servis quotidiennement à 960.000 repas, soit un taux de croissance de 6,5%, et le transport de 930.341 étudiants, tout en permettant à 15% des étudiants de bénéficier de formules d’abonnement préférentiel dans les différents moyens de transport public.
Il fait, également, part du renforcement de la sécurité en milieu universitaire, en inscrivant 16 opérations d’acquisition d’équipements de télésurveillance au niveau des résidences universitaires et l’acquisition de 75 ambulances équipées au profit des résidences universitaires.
En matière de valorisation du potentiel d’encadrement et de recherche, il est fait état du recrutement de 885 maitres-assistants hospitalo-universitaires, et l’ouverture de 2.186 postes budgétaires, faisant passer le taux d’encadrement à un enseignant pour 24 étudiants, au lieu de 1/25, avec un total de 65.471 enseignants.
Le document met en exergue la révision en cours des statuts particuliers de l’enseignant-chercheur, de l’hospitalo-universitaire et du chercheur permanent, et la réception de 45.000 nouvelles places pédagogiques pour atteindre un total de 1.516.000 places.
Au titre de l’ouverture à l’international, le document cite, notamment, la participation de 350 professeurs étrangers à des manifestations nationales et l’implication des compétences algériennes établies l’étranger dans l’organisation des universités d’été, de printemps et d’hiver, mobilisant près de 400 doctorants et enseignants chercheurs.
La signature de 1.122 accords de coopération internationale, dont 9 conventions jumelage, s’ouvrant ainsi sur 107 pays (Afrique, Asie, Amérique et Europe), s’inscrit également dans ce cadre.
Concernant l’amélioration de la gouvernance universitaire et sa modernisation, il évoque, notamment, la finalisation du dispositif lié à l’opération d’acquisition et d’installation des équipements nécessaires permettant la multiplication par 10, à partir janvier 2023, du débit internet au niveau des établissements universitaires de recherche.