Algérie-Japon: les avantages de l’investissement pharmaceutique évoqués
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu jeudi l’ambassadeur du Japon en Algérie, Kono Akira, avec lequel il a abordé l’attractivité et les avantages de l’investissement pharmaceutique en Algérie, indique un communiqué du ministère.
La rencontre, qui s’est tenue dans le cadre du renforcement et du développement de la coopération bilatérale Algéro-japonaise, a constitué « une opportunité de passer en revue les actions initiées actuellement par le ministère de l’Industrie pharmaceutique à travers les réajustements opérés en vue d’affiner et d’épurer le dispositif réglementaire de toutes les dispositions et procédures qui ont eu pour effet de contraindre et de bloquer l’élan d’investissement dans le secteur pharmaceutique », selon la même source.
Les échanges ont également portés sur l’opportunité offertes aux multinationales pharmaceutiques installées en Algérie de s’engager dans une démarche d’exportation, ajoute-t-on, précisant que « cette disposition, dont l’entrée en vigueur se fera progressivement à partir de 2023, s’inscrit en droite ligne des directives émises par de M. le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune en matière de préservation des ressources en devise du pays, elle permettra également au secteur de l’industrie pharmaceutique de contribuer efficacement à l’effort de diversification de l’économie nationale et se départir de la dépendance envers les hydrocarbures ».
A cet effet, le ministre a mis en avant « l’attractivité et les avantages concurrentiels incomparables qu’offre l’investissement pharmaceutique en Algérie à travers des référentiels en conformité avec les exigences et standards internationaux en matières de BPF, des ressources humaines qualifiées et expérimentées, des coûts de production très compétitifs, un outil de fabrication diversifié ainsi qu’une proximité géographique très avantageuse avec un accès privilégié au réseau des zones franches régionales et continentales ».
Les échanges ont également permis aux deux parties de passer en revue les voies et moyens à même de renforcer et d’élargir les axes de coopération algéro-japonaise dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, note le même communiqué.
Dans ce cadre M. Aoun a fait part de « l’ouverture de l’Algérie sur tous les types de partenariat qu’il s’agisse de sous-traitance, de joint-venture ou IDE avec comme seule exigence préalable de s’engager dans la production de médicaments à très forte valeur ajoutée, issus de la biotechnologie et qui s’inscrivent dans les schémas thérapeutiques innovants au profit des patients algériens », selon la même source.
L’audience a également permis l’étude de « l’évolution positive des différents investissements directs japonais dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et de leur extension vers d’autres axes d’investissement notamment dans le dispositif médical, les produits de contraste ainsi que l’équipement médical, des domaines où les entreprises japonaises sont leadeurs au niveau international ».
A cette fin, les deux partis ont convenu de « promouvoir et d’encourager les échanges à travers l’organisation prochaine de rencontres entre les potentiels investisseurs japonais et les opérateurs économiques nationaux », relève-t-on dans le même texte.