Astrazeneca finalise l’acquisition de la société de biotechnologique Neogene

AstraZeneca a annoncé ce lundi 16 janvier avoir finalisé l’acquisition de Neogene Therapeutics, une société biotechnologique spécialisée dans le développement de thérapies basées sur les cellules T. Aux termes de l’accord, le groupe pharmaceutique a conclu le rachat de cette entreprise pour un montant de 200 millions de dollars, auquel pourraient s’ajouter des paiements supplémentaires pouvant atteindre 120 millions de dollars, sous réserve de la réalisation de certains objectifs réglementaires.
Créé notamment autour de Ton Schumacher, le responsable de la recherche de l’Institut néerlandais contre le cancer, Neogene emploie 120 salariés sur deux sites, répartis aux Pays-Bas et en Californie. Ses activités se concentrent essentiellement sur l’utilisation des néoantigènes dans les cancers solides, des mutations génétiques propres aux patients connues pour susciter une réponse immunitaire plus forte que celle des antigènes tumoraux dits « classiques ».
Nouvelle approbation pour Tezspire en Europe
AstraZeneca avait annoncé vendredi dernier que le Tezspire (tézépelumab) a reçu un avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments pour son auto-administration via un stylo prérempli à usage unique, pour les patients âgés de 12 ans et plus souffrant d’asthme sévère.
La laboratoire précise que l’avis du CHMP peut être mis en oeuvre sans nécessiter une décision de la Commission européenne en raison de la nature de la variation de l’étiquette de type II. L’approbation s’appuie sur les résultats du programme d’essais cliniques dans lequel 92 % des prestataires de soins de santé, les patients et les soignants ont pu administrer avec succès Tezspire à la fois en clinique et à domicile tout au long de l’essai.
« Avec l’approbation du stylo prérempli Tezspire, nous pouvons offrir aux patients européens une plus grande flexibilité et aider les médecins à traiter une large population de patients asthmatiques sévères « , déclare Mene Pangalos, vice-président exécutif R&D biopharmaceutique chez AstraZeneca.
K. Y.