Secteur de la santé en Algérie: Des efforts et des attentes
Le secteur de la santé en Algérie a connu une transformation significative au cours des dernières années. Depuis le début des années 2000, l’accent a été mis sur l’accessibilité aux soins de santé, avec une augmentation du budget alloué par l’État, représentant 6.6% du PIB en 2016, soit 410 milliards de DA prévus en 2021. Sur le continent africain, l’Algérie se classe (2022) quatrième en termes de système de santé, selon l’indice de soins de santé. L’Afrique du Sud occupe la première place, suivie du Kenya et de la Tunisie.
Le système de santé en Algérie propose deux principales alternatives: les soins de santé publics, gratuits pour les citoyens, et les services privés. Ces dernières années, le secteur privé a connu une expansion significative, offrant des soins de santé dans une multitude de domaines médicaux. L’infrastructure de santé publique algérienne est vaste et diversifiée, comprenant 273 établissements de santé de proximité, 1 706 polycliniques, 6 207 salles de soins, 534 maternités intégrées à des polycliniques, 16 centres hospitalo-universitaires et 83 établissements hospitaliers spécialisés.
Le secteur privé de la santé joue un rôle essentiel en Algérie, avec 28 cliniques médicales, 249 cliniques médico-chirurgicales, un grand nombre de cabinets de médecins spécialistes, cabinets de médecins généralistes et cabinets de chirurgie dentaire. De plus, il existe une multitude d’officines pharmaceutiques pour répondre aux besoins médicaux.
De nouvelles infrastructures ont été lancées dans les quatre coins du pays. Elles devraient être livrées prochainement. Le pays continue ainsi de travailler activement à l’amélioration de son système de santé pour répondre à la demande croissante de soins de sa population. Des efforts sont déployés pour augmenter la capacité et l’accessibilité aux soins de santé, en vue d’assurer une meilleure qualité de vie pour tous les Algériens.
La formation médicale a aussi connu une nette amélioration. Surtout en ce qui concerne les paramédicaux qui étaient jusque-là le talon d’Achille du système. Le niveau a été rehaussé et adapté aux exigences du monde contemporain, ce qui permet d’offrir un meilleur service aux Algériens. Il n’en demeure pas moins que des problèmes existent encore et nécessitent un travail continu afin que la gratuité des soins ne soit plus synonyme de mauvaise qualité.