Fractures de la hanche : la CNAS appelée à prendre en charge les prothèses des patients
Le président de la Société algérienne de chirurgie orthopédique et traumatologique (SACOT), Ahmed Zemmouri, a appelé, vendredi à Alger, la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) à prendre en charge les personnes souffrant de fractures de la hanche, notamment pour l’acquisition de prothèses, comme c’est le cas pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires et d’insuffisance rénale.
En marge des travaux du 30e congrès de la SACOT, M. Zemmouri a souligné la « nécessité pour la CNAS de prendre en charge les prothèses des personnes souffrant de fractures de la hanche, comme c’est le cas pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires et d’insuffisance rénale », d’autant, a-t-il dit, que « les fractures de la hanche sont plus fréquentes chez les personnes âgées », appelant à assurer la disponibilité de ces appareils en Algérie.
Le responsable a fait savoir que cette édition du congrès se penchait sur plusieurs questions, dont l’instabilité de l’épaule, qui touche essentiellement les sportifs, la luxation congénitale de la hanche (LCH), les fractures de la cheville et l’utilisation des techniques modernes de chirurgie orthopédique dans les services spécialisés des différents centres hospitaliers.
Evoquant la luxation congénitale de la hanche, le professeur Christophe Glorion (France) a insisté sur la nécessité de la diagnostiquer le plus tôt possible pour éviter de graves complications.
Abondant dans le même sens, Pr. Karim Hachelaf, spécialiste en chirurgie orthopédique pédiatrique, a prévenu qu’un diagnostic tardif de la LCH rendait son traitement « très difficile ». C’est hélas souvent le cas car les médecins ne prennent pas le temps nécessaire pour examiner les nourrissons, a-t-il regretté.
Par ailleurs, Pr. Amel Djerbal, chirurgienne orthopédiste à l’établissement hospitalier Salim-Zemirli (Alger), a plaidé pour un traitement consensuel des fractures de la cheville, qui arrivent en troisième position des fractures enregistrées.
Dr Ait Ouarab a, quant à lui, abordé la scoliose de l’enfant, mettant en avant l’équipe de spécialistes mise en place pour la prise en charge de cette maladie.