Signature d’une convention entre l’USTHB et l’UNEP
L’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB) a signé, lundi à Alger, une convention-cadre avec l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) visant à développer la coopération entre l’université et les entreprises économiques.
La convention a été cosignée par le recteur de l’université, Djamel Eddine Akretche et la Secrétaire générale de l’UNEP, Souad Boudjemaa.
A cet occasion, M. Akretch a souligné l’importance de cette convention qui « favorisera le contact directe et durable entre l’université et les entrepreneurs, notamment à la lumière de l’orientation de l’université vers la création d’une formation spécialisée dans plusieurs domaines ».
A cet égard, le recteur de l’université a affirmé que « la convention s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’université qui ne se limite plus seulement à l’enseignement théorique et à la délivrance de diplômes, mais vise plutôt à s’ouvrir à l’environnement économique en formant des cadres et des compétences qui répondent aux besoins des entreprises économiques ».
Cet accord fournira aux étudiants davantage d’opportunités d’emploi dans ces entreprises après leur graduation, a-t-il estimé, annonçant le lancement de formations spécialisées, notamment un master professionnel avec des programmes adaptés aux exigences du marché économique.
En sus de la coopération pédagogique entre les deux parties en matière d’élaboration de programmes en fonction des besoins des entreprises économiques, le recteur de l’Université a annoncé la constitution d’équipes conjointes entre l’Université et les diverses entreprises relevant de l’Union en vue de développer des centres de recherche et de coopération pour concrétiser des projets innovants.
Selon lui, toutes les institutions affiliées à l’Union peuvent conclure des accords bilatéraux spécialisés avec chaque faculté et laboratoire de l’Université de Bab Ezzouar.
Il a également souligné que cette convention permettra à ces entreprises de contribuer au développement de l’ensemble des services disponibles à l’Université, tels que le centre d’incubation des startups et le centre de développement de l’entrepreneuriat, ainsi que le financement et l’accompagnement des projets et leur développement dans les usines, à même de contribuer au développement économique, considérant que l’Université est la locomotive de la croissance et du développement économique.
Pour sa part, Mme Boudjemaa a réaffirmé l’importance de cette convention qui permettra aux étudiants de collaborer avec les entreprises, de développer leurs compétences et expériences, notant que cette collaboration sera un stimulateur pour les jeunes aspirant à s’engager dans le domaine de l’entrepreneuriat. Elle a également salué le rôle des expériences universitaires dans la modernisation des entreprises.
Elle a fait observer que cette convention n’est qu’une première étape et que de telles conventions seront généralisées au niveau de toutes les universités et centres de formation à travers le pays, relevant que ce travail se poursuivra en vue de bénéficier mutuellement des anciennes expériences et des nouvelles compétences pour parvenir à la synergie et l’intégration.
Pour sa part, le directeur général du groupe d’infrastructure de travaux publics maritimes (GITRAMA), Mahdi Kadeche a souligné l’importance de la relation d’intégration entre l’université et les établissements économiques et le rôle de l’entreprise comme partenaire dans la valorisation des projets innovants et des efforts de recherche scientifique, leur fabrication et leur promotion.
A cet égard, il a passé en revue l’expérience du groupe avec la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, relevant que les deux parties ont développé un système innovant pour sécuriser le barrage Chorfa II dans la wilaya de Mascara.
« Ce projet a fait l’objet d’essai et de développement, donnant des résultats très satisfaisants. Il est actuellement en cours de réalisation avec un taux de 35% au niveau du barrage », a expliqué le responsable ajoutant que « le parachèvement du projet permettra d’approvisionner cette région agricole en ressources à travers la retenue d’une plus grande quantité de pluie et contribuera en même temps à protéger le barrage de l’effondrement ».