Commandes électroniques de médicaments : la PCH a traité 104301 en une année

La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a rendu public le bilan des opérations effectuées à travers le système de bon de commande électronique adopté depuis une année par l’institution publique. Dans le cadre de la numérisation des transactions commerciales et de la modernisation de la gestion, le système de bon de commande électronique de la PCH est entré en fonction le 3 avril 2023.
Grâce à ce système, la PCH a pu augmenter le volume du traitement des commandes électroniques de médicaments. L’institution publique a indiqué dans son bilan rendu public mardi 3 avril que « grâce à ce système, la Pharmacie Centrale de l’Hôpital a pu porter le nombre de commandes traitées à 104301 entre le 3 avril 2023 et le 3 avril 2024 ».
La PCH a précisé que 633 établissements de santé utilisent actuellement les bons de commande électroniques dans les différentes wilayas du pays. Les 104301 commandes sont réparties comme suit : Alger (40585), Annaba (20736), Oran (19549), Biskra (18639), Béchar (4742) et Tamanrasset (50).
L’adoption du bon de commande électronique « a permis d’avoir un meilleur contrôle en termes de traçabilité des produits pharmaceutiques, de vitesse d’exécution et de rationalisation de l’utilisation des stocks des médicaments », précise la PCH dans son bilan.
Les avantages du bon de commande électronique
L’institution publique a souligné les avantages de cet outil telle que la réduction des erreurs et avoir une vision globale sur la disponibilité des médicaments dans les différents stocks des pharmacies des hôpitaux et des annexes de la PCH, en plus de mieux contrôler les produits pharmaceutiques et les distribuer d’une manière rationnelle sur les différents établissements de santé.
La PCH a indiqué aussi que le bon de commande électronique a permis d’augmenter la rapidité de réponse aux demandes des établissements de santé et de réduire les erreurs par rapport aux transactions papier traditionnelles qui prennent plus de temps.
Il permet aussi d’avoir un suivi efficace des bons de commande électroniques et de préserver les données, d’améliorer leur protection, de développer le marché local et de contribuer à améliorer l’efficacité de la commercialisation des produits pharmaceutiques.
Il a s’agit aussi de réduire les coûts de distribution et les risques liés à l’accumulation des stocks, en diminuant le temps nécessaire aux transactions ou au traitement des données liées aux commandes.
L’institution publique a expliqué que grâce au bon de commande électronique, il est possible de travailler avec des systèmes d’information, ce qui permet de soutenir la prise de décision administrative, et ce, grâce à un système d’échange d’informations d’une extrême précision.
Il permet aussi d’éliminer le problème des médicaments périmés et d’éviter le gaspillage.
K. Y.