Le ministre de la Santé met l’accent sur l’importance de la « transparence » et de la « rigueur » lors de l’élaboration du cahier des charges relatif aux équipements médicaux.
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a souligné, mardi à Alger, l’impératif pour les gérants dans le domaine des marchés publics de tenir compte du principe de « transparence et de rigueur » lors de l’élaboration du cahier des charges concernant les équipements médicaux, et de le réguler dès les premières étapes, pour éviter le recours à la réévaluation qui a été enregistré plus d’une fois.
Présidant l’ouverture de deux journées d’études sur l' »examen des lois sur les nouvelles transactions, dans son volet relatif au cahier des charges concernant les équipements médicaux », et « le dossier médical électronique », M. Saihi a souligné lors de son allocution d’ouverture « l’impératif de tenir compte du principe de transparence et de rigueur par les gestionnaires dans le domaine des marchés publics à travers la bonne élaboration du cahier des charges, afin d’éviter le recours à l’étape de la réévaluation qui a été enregistré plus d’une fois, tout en veillant au respect de toutes les conditions et les normes requises lors de son élaboration et lors de l’étape d’octroi des marchés ».
Le ministre a également affirmé que « les gérants de certains établissements médicaux, et notamment les directeurs des établissements hospitaliers (EH) et les directeurs généraux des centres hospitaliers (CH), sont appelés à superviser directement ces opérations », relevant que cette opération « est à même de contribuer à l’aboutissement des marchés publics et par conséquent la réussite du secteur de la Santé de manière générale ».
Concernant le dossier électronique du patient, le ministre a affirmé « les résultats positifs réalisés dans ce domaine, à travers l’adoption du système de numérisation, notamment au niveau des services des urgences de manière à permettre au patient d’accéder aux différents services médicaux en peu de temps », exprimant « la grande et pleine confiance placée en tous les gérants pour concourir à la réussite de l’opération de numérisation au niveau de tous les établissements de santé ».
M. Saihi a rappelé, dans ce sens, que « le développement du service public demeure l’une des principales questions à réaliser, d’autant qu’il compte parmi les principaux engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dont la réalisation exige la disponibilité des ressources financières nécessaires, à travers l’affectation d’un budget considérable et la mobilisation des meilleures compétences dans le secteur de la santé ».
De son côté, la directrice de la formation au ministère de la Santé, Linda Khoualed, a souligné que le nombre de participants à ces journées a été estimé à 180 participants en présentiel et plus de 1000 autres à distance.
Le programme de cette session, scindé en trois ateliers, porte sur « la définition des exigences pour déterminer les besoins et indicateurs adoptés », « l’élaboration d’un cahier de charges sur la construction et les travaux d’aménagement » et « l’élaboration d’un cahier de charges sur les équipements médicaux ».