Les jeunes et les étudiants doivent être associés à toute décision les concernant
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, dimanche à Alger, qu’aucune décision concernant les jeunes et les étudiants ne serait prise sans les consulter au préalable et sans l’aval du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ).
Dans son allocution devant les étudiants au Pôle scientifique et technologique « Abdelhafid Ihaddadène » de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, à l’occasion du 68e anniversaire de la Journée nationale de l’Etudiant, le président de la République a déclaré qu' »aucune décision ne sera prise concernant les jeunes et les étudiants sans les consulter au préalable et sans l’aval du Conseil Supérieur de la Jeunesse », ajoutant qu’il « veille personnellement sur cette question ».
En réponse aux préoccupations de plusieurs étudiants, le président de la République a indiqué que « plusieurs questions intéressant les étudiants et l’Université seront revues, de concert avec la famille universitaire dont les étudiants, les enseignants et les organisations estudiantines », soulignant que « l’ère où l’Administration impose ses décisions aux chercheurs et aux étudiants est révolue ».
Dans ce contexte, le président de la République a précisé que d’importants moyens matériels étaient mobilisés au profit des étudiants dans le cadre des œuvres universitaires, ajoutant que l’excellence dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, « est chose importante » et « toute réussite requiert des mesures incitatives spécifiques ».
Après avoir rappelé la décision de revalorisation de la bourse, le président de la République a instruit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l’effet d’œuvrer, de concert avec l’ensemble des établissements du secteur, à « l’examen de mesures incitatives relatives à certaines spécialités scientifiques et à la revalorisation de la bourse dédiée aux étudiants de ces spécialités ».
Le président de la République s’est félicité, à cette occasion, de « la présence d’éminents chercheurs algériens dans plusieurs pays », estimant que leur réussite reflétait le niveau de la formation dispensée par l’Université algérienne.