La médecine nucléaire enregistre des avancées en Algérie

Le Professeur en médecine nucléaires, Salah Eddine Bouyoucef, lors la journée scientifique annuelle « Biopharm Scientific Annual Meeting » organisée jeudi 6 juin à Alger par les laboratoires Biopharm, a fait une présentation sur « les activités cliniques de la médecine : Tendances et réalités radio-pharmaceutiques ».
Le Pr Bouyoucef, chef de service de la médecine nucléaire au CHU de Bab El Oued, a souligné l’importance de la médecine nucléaire dans le traitement de plusieurs pathologies notamment le cancer et les maladies cardiovasculaires. Il a également indiqué que la médecine nucléaire peut explorer plusieurs voies pour les besoins du diagnostic des maladies.
« La physiologie, le métabolisme, l’imagerie moléculaire, la détection, la stadification, les marqueurs, l’approche génomique, peuvent être explorés par la médecine nucléaire dans le but d’affiner le diagnostic », a-t-il indiqué.

Selon lui, la médecine nucléaire se trouve au milieu de plusieurs spécialités telles que la physique médicale, la radiopharmacie, la radio-protection et l’instrumentation.
Il a souligné les avantages de l’imagerie de médecine nucléaire dont la faible radiation, en plus du fait qu’elle est extrêmement sûre et permet de faire un diagnostic précoce ayant aussi l’avantage d’explorer le corps en entier avec une seule irradiation.
Le Pr Bouyoucef a indiqué dans ce cadre que les radios pharmaceutiques émettent très peu de particules d’émission pour le diagnostic donnant une bonne imagerie et sont spécifiques car ils ciblent des organes particuliers avec moins d’effets secondaires.
L’intervenant a indiqué que « la médecine nucléaire conventionnelle s’est bien développée en Algérie grâce à quelques radio-isotopes. « Nous avons la chance d’avoir de grands chimistes qui permettent de faire le marquage des radio-isotopes avec les molécules », a-t-il souligné.
Evoquant les perspectives d’avenir, il annoncé l’existence d’un nouveau radiotraceur, à savoir le Fapi « qui est en train de faire ses preuves notamment en oncologie ».
K. Y.