Pharmacovigilance et matériovigilance : vers la tenue d’un séminaire avant fin 2024
Le Centre national de pharmacovigilance et matériovigilance a organisé à Alger une journée d’information sur la Pharmacovigilance en Industrie Pharmaceutique du Médicaments.
Pr Nouzha Lazli, Directrice général du centre national de pharmacovigilance et matériovigilance, a indiqué dans une déclaration à 37 Degrés que cette journée est consacrée à la thématique de la pharmacovigilance en industrie pharmaceutique, qui touche tous les établissements détenteurs de DE ou exploitants, ça relève de la responsabilité du directeur technique.
« C’est un domaine à développer et des procédures à mettre en place au niveau des établissements pharmaceutiques, car la pharmacovigilance n’incombe pas uniquement à l’autorité, elle implique différents acteurs, ça c’est de par le monde, c’est reconnu. Parmi ces acteurs, l’industrie pharmaceutique qui a une forte responsabilité », a-t-elle affirmé.
Pr Lazli a indiqué que chaque industriel est responsable des effets de ces médicaments après leur commercialisation et se doit de mettre en place un système pour le recueil, l’évaluation, le recensement de tout ce qui est événements indésirables.
« Ensuite, il devra remettre des rapports, c’est des rapports individuels, des rapports périodiques qui vont permettre à l’évaluation du rapport risque-bénéfique de façon continue », a-t-elle ajouté.
La même responsable a précisé que cette journée a été initiée pour répondre à une forte demande, annonçant la tenue d’un séminaire d’ici la fin de l’année 2024.
« Donc nous avons organisé d’abord une journée d’information et on espère organiser d’ici la fin de l’année un séminaire qui va apporter sur les aspects pratiques et techniques de cette activité. Le besoin, il a été exprimé ».
Elle a rappelé qu’en le CNPN depuis 2019 a mis en place un guide des bonnes pratiques de pharmacovigilance.
« C’est un document d’orientation qui sert énormément à de nombreuses industries qui demanderait être plus, qui devraient être appuyées sur le plan réglementaire. Donc nous souhaitons, nous voudrions donc le soumettre pour approbation pour qu’il soit donc opposable à l’image de ce qui se fait actuellement, récemment en Tunisie, où le guide de leurs bonnes pratiques de pharmacovigilance est apparu au journal officiel. En Algérie, la proposition sera bientôt faite », a-t-elle conclu.