Attaque contre une pharmacie à Bab Ezzouar : Le CNOP appelle à durcir l’arsenal répressif

Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) a dénoncé dans un communiqué l’attaque contre le personnel d’une pharmacie dont le siège est situé à Bab Ezzouar, à Alger.
« La pharmacie du Dr Tabti Kamel installée à Bab Ezzouar à Alger a été sauvagement attaquée en plein jour par des individus armées d’épées les images vidéo montrent un massacre à l’intérieur de l’officine sans précédent », a détaillé le CNOP dans son communiqué.
Le Conseil a souligné que « le président du CNOP est outré, choqué par cette acte de barbarie et soutient notre confrère Dr Tabti k en ces moment de douleurs physiques et psychologiques ainsi que ces employés dont un est dans un état grave à qui nous souhaitons un prompt rétablissement ».
Le CNOP a lancé un appel aux « autorités de sécurité de l’État à fin de mettre en place tous les outils nécessaires pour protéger nos confrères ».
Dans ce cadre, le CNOP a plaidé pour la mise en œuvre d’une série de mesures au lendemain de l’attaque contre la pharmacie de Bab Ezzouar.
Le Conseil a souligné « qu’une action commune CNOP-SNAPO s’avère indispensable pour dénoncer le vécu quotidien des pharmaciens qui assurent un service de santé publique, l’attaque des officines a atteint son paroxysme nous ne tolérons plus être des proies privilégié de ces sauvageons si le terme le permet et il est du droit des pharmaciens de bénéficier d’un arsenal juridique et réglementaire qui le protège dans son exercice ».
Le CNOP a appelé à prononcer « des sanctions sévère à l’égard de ces individus irrespectueux envers les citoyens ».
Comme le SNAPO, le CNOP a souligné la nécessité de durcir les sanctions contre les auteurs impliqués dans les attaques contre les pharmacies au même titre que les lois promulguées pour protéger les médecins, dentistes et pharmaciens du secteur public.
« Nous souhaitons que les pouvoirs publics mettent en place des textes de sanctions comme ceux rédigés pour la protection des médecins, dentistes et pharmaciens exerçant dans le secteur de la santé publique (5 ans de prison même pour insultes envers les corps médicaux en exercice de leurs fonctions) », conclut le CNOP.
K. Y.