Algérie-Inde : un climat des affaires en mutation qui booste les partenariats économiques.

Le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, a déclaré ce lundi à Alger que l’Algérie et l’Inde ont le potentiel pour renforcer davantage leur partenariat économique et commercial, grâce notamment à l’amélioration du climat des affaires en Algérie. Il a encouragé l’exploration des opportunités d’investissement disponibles dans les deux pays.

Lors de son intervention au Forum économique algéro-indien, organisé en présence de la présidente de la République de l’Inde, Mme Droupadi Murmu, Kamel Moula a souligné que les deux pays, ayant consolidé leurs relations dans des secteurs stratégiques, peuvent encore progresser dans le domaine commercial, avec des échanges atteignant 1,9 milliard USD. Il a également mis en avant leur partenariat dans des secteurs clés tels que l’énergie, l’agriculture et les technologies.

Cette première rencontre économique a réuni plus de 300 opérateurs économiques des deux pays. Kamel Moula a appelé les investisseurs indiens à partager avec leurs homologues algériens leur expérience du climat d’investissement en Algérie, qui a connu des améliorations significatives. Il a également encouragé les deux parties à mutualiser leurs efforts pour relever les défis économiques communs.

Il a ensuite salué les réformes économiques initiées par le président Abdelmadjid Tebboune, notamment l’adoption de la nouvelle loi sur l’investissement et le renforcement de la numérisation, laquelle contribue à la réduction de la bureaucratie.

Grâce à ce nouveau cadre, pas moins de 9 000 projets d’investissement ont été enregistrés récemment auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI).

Kamel Moula a précisé que ces réformes ont levé les obstacles qui freinaient les entreprises et les investisseurs, tout en soulignant les efforts de l’Algérie pour diversifier son économie. Il a également évoqué le « rétablissement de la confiance » comme moteur de développement économique, et a invité les opérateurs des deux pays à construire une alliance industrielle pour produire des biens destinés aux marchés algérien et indien, tout en visant l’exportation vers d’autres marchés, afin d’assurer une croissance durable et inclusive.

Enfin, il a mis en lumière plusieurs secteurs qui pourraient servir de base à une coopération renforcée entre les communautés d’affaires des deux pays, citant notamment la pharmacie, le tourisme, les matières premières, la pétrochimie, et bien d’autres encore.