Facultés de médecine et de pharmacie : La mise en garde des doyens

L’année universitaire au sein des facultés de médecine et de pharmacie est menacée en raison de “la suspension continue des activités pédagogiques”, alertent dans un communiqué les doyens de ces établissements.

Les doyens, dans leur communiqué rendu public conjointement avec les commissions pédagogiques, ont indiqué que la suspension des activités pédagogiques est toujours en cours en dépit “de la satisfaction par l’administration de toutes les revendications des étudiants en sciences médicales”.

Le communiqué précise que la communauté universitaire ressent un besoin urgent de fixer une date définitive pour la reprise des cours, arrêtée au dimanche 5 janvier 2025.

Les facultés se sont engagées à établir un calendrier pour rattraper les cours et organiser les évaluations, insistant sur le strict respect de ce planning par toutes les parties.Les rédacteurs du communiqué appellent les étudiants à faire preuve de responsabilité et à reprendre les activités pédagogiques, mettant en garde sur le fait que la poursuite de l’interruption met gravement en péril leur formation et leur avenir.

Ils considèrent que les facultés de médecine et le corps enseignant ont présenté une dernière proposition concrète pour un rattrapage pédagogique efficace.

Le communiqué indique également que tout refus des étudiants ou de leurs représentants de reprendre les cours sera considéré comme une position contraire aux valeurs et à l’éthique universitaires.

« La proposition actuelle représente la dernière chance de redresser la situation », lit-on dans le communiqué.

Les doyens des facultés et les commissions pédagogiques ont rappelé que, à partir de la date fixée, les absences seront comptabilisées, les évaluations effectuées, et les sanctions nécessaires appliquées conformément aux règlements en vigueur.

« Les parties concernées ont insisté sur la nécessité de la coopération des étudiants pour sauver l’année universitaire et garantir la continuité de la formation académique dans des conditions adéquates”, conclut le communiqué.

K. Y.