Poliomyélite : L’INSP organise une journée de formation et de sensibilisation

L’Institut National de Santé Publique (INSP) a organisé ce dimanche 29 décembre 2024 une journée de sensibilisation et de formation sur la surveillance de la poliomyélite à l’intention des médecins des services d’épidémiologie et de médecine préventive des différentes structures de santé.
L’INSP a précisé dans un communiqué que « cet événement s’est déroulé en présentiel et par vidéoconférence, sous la supervision du Directeur de l’Institut National de Santé Publique, le Professeur Abdelrazak Bouamra ».
« Cette journée de formation sur la poliomyélite s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des médecins responsables de la surveillance et de la lutte contre les maladies, en particulier les maladies transmissibles éradiquées grâce à la vaccination, comme la poliomyélite », a précisé l’organisme public.
L’INSP a expliqué dans ce cadre que la poliomyélite est une maladie virale hautement contagieuse qui affecte le système nerveux, entraînant des troubles neurologiques et musculaires pouvant causer des handicaps permanents.
L’Institut a rappelé que « cette maladie grave était autrefois répandue dans le monde entier avant la découverte des vaccins dans les années 1950, laissant derrière elle des centaines de milliers de cas de paralysie, d’incapacité et de déformations. Grâce à l’Initiative Mondiale pour l’Éradication de la Poliomyélite, lancée en 1988, la maladie a été réduite de plus de 99 % à l’échelle mondiale. En 2012, elle avait atteint son niveau le plus bas dans l’histoire, et en 2013, elle n’était plus endémique que dans trois pays : le Nigeria, le Pakistan et l’Afghanistan ».
« L’Algérie a réussi à éliminer cette maladie et à obtenir le certificat de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’éradication de la poliomyélite en novembre 2016. Cette réalisation constitue une avancée majeure qu’il est essentiel de préserver grâce aux efforts conjoints des travailleurs du secteur de la santé et de la population », a fait savoir l’INSP.
« Cela passe par le renforcement de la surveillance épidémiologique, la vaccination – qui est le pilier central de cette stratégie – ainsi que l’enregistrement et la déclaration de tout cas de paralysie infantile, quelle que soit sa gravité, et la réalisation des analyses nécessaires pour détecter et éliminer le virus responsable de la poliomyélite », précise enfin le même organisme.
K. Y.