Statuts particuliers de la santé : Création d’une commission pour étudier les lacunes

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a rencontré ce jeudi 30 janvier 2025 les membres du Syndicat National des Médecins Généralistes de la Santé Publique.
Lors de cette rencontre qui entre dans le cadre consultations avec les partenaires sociaux, le ministre a écouté les préoccupations soulevées par le syndicat concernant les lacunes relatives aux statuts particuliers du secteur de la santé, selon un communiqué du ministère.
Il s’agit de l’inégalité en matière de promotion des médecins généralistes et des médecins référents, la diminution des primes, l’intégration dans les nouveaux grades, ainsi que les questions liées aux primes et aux promotions au cours du parcours professionnel et aux horaires de travail en semaine. La question des restrictions sur l’activité syndicale dans certains établissements de santé a également été abordée.
M. Saihi a rappelé que les questions relatives à l’activité syndicale font l’objet d’un suivi de la part de l’administration centrale et qu’aucune restriction n’est tolérée, conformément aux directives émises pour faciliter l’exercice de ce droit syndical.
Concernant les statuts particuliers, le ministre a informé les participants qu’une commission a été mise en place au sein du ministère pour étudier les lacunes signalées ou constatées.
« Les résultats de cette étude seront transmis à l’instance compétente d’ici la fin du mois de février au plus tard », a-t-il affirmé.
Les membres du syndicat ont salué ces mesures en les considérant comme une avancée positive pour la valorisation du parcours professionnel des médecins généralistes.
« Sur instruction du ministre, des réunions seront programmées dès la semaine prochaine avec ce syndicat afin d’élaborer un projet dans ce cadre », a précisé le communiqué de la tutelle.
« Les membres du syndicat ont exprimé leur gratitude et leurs remerciements au Président de la République pour l’importance qu’il accorde au secteur de la santé », a ajouté la même source.
K. Y.