Ministère-opérateurs pharmaceutiques : l’UNOP salue le retour à la concertation et au dialogue

Le ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique a réuni samedi 1er février les opérateurs activant dans le domaine de la production pharmaceutique adhérents de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP).
Cette réunion à laquelle ont pris part une trentaine d’entreprises pharmaceutiques et de fabricants de dispositifs médicaux a été placée sous l’autorité du ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique et en présence du Ministre délégué en charge de la production pharmaceutique, a indiqué l’UNOP dans un communiqué.
Pour ce qui est de l’ordre du jour de cette rencontre, l’UNOP a précisé qu’elle a permis de dresser un état des lieux détaillé de l’industrie pharmaceutique nationale, en mettant en lumière ses avancées, mais aussi les défis qu’elle doit relever. Le débat a notamment porté sur les perspectives de croissance et les mesures de soutien mises en place par les pouvoirs publics ces dernières années.
La décision du ministère du secteur de rétablir le dialogue et la concertation avec les opérateurs de la production pharmaceutique a été saluée par l’UNOP.
« L’UNOP tient, pour sa part, à saluer ce retour tant attendu à la concertation et au dialogue constructif autour de l’environnement économique et réglementaire du secteur pharmaceutique national », lit-on dans le même communiqué.
Cette réunion a constitué l’occasion pour les entreprises pharmaceutiques présentes d’exprimer leurs attentes et formuler des recommandations, en particulier sur le cadre réglementaire régissant leurs activités.
Ces entreprises ont exprimé leurs attentes et des évolutions qu’elles souhaiteraient voir mises en œuvre sur différents volets touchant en particulier au cadre réglementaire régissant leurs activités au quotidien.
Elles ont souligné la nécessité d’accélération des procédures d’enregistrement, de sorte à répondre aux besoins de croissance des entreprises pharmaceutiques nationales et aux impératifs d’une réduction de la facture en devises des importations de produits destinés au marché interne.
« L’objectif commun partagé par les entreprises aussi bien que par les autorités publiques elles-mêmes est celui de stimuler l’offre des produits pharmaceutiques les plus innovants afin d’améliorer en permanence la qualité et l’efficacité des soins rendus disponibles aux patients sur l’ensemble du territoire national », a indiqué l’UNOP dans son communiqué.
Un autre point clé abordé lors des discussions concerne le développement des exportations des produits pharmaceutiques. « La discussion a permis également d’aborder la question sensible des leviers multiformes à actionner afin d’impulser une dynamique nouvelle aux programmes d’exportation des entreprises pharmaceutiques », précise l’UNOP qui souligne que l’exportation constitue un gisement de croissance important.
« Par-delà l’apport bénéfique souhaitable au regard de la balance des paiements de notre pays, l’exportation est à appréhender, à l’avenir, comme un gisement de croissance important à l’échelle de la filière pharmaceutique nationale, dans son ensemble », lit-on dans le communiqué.
L’UNOP a indiqué que « de manière plus générale, les entreprises présentes se félicitent du climat empreint de sérénité et de franchise qui a présidé à ce débat fructueux, ainsi que des réponses substantielles apportées à toutes les préoccupations mises en avant par les entreprises ».
L’organisation a tenu à remercier le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique pour son engagement en faveur du développement du secteur et a réaffirmé son soutien total aux orientations stratégiques formulées. La concrétisation des mesures annoncées est perçue comme un facteur clé de succès pour la consolidation et l’essor de l’industrie pharmaceutique nationale.
K. Y.